Choguel MAÏGA

leads the Transition Government of Mali established following the coup of 24 May 2021

As Prime Minister from June 2021 to November 2024, Choguel Maïga led the Transition Government of Mali established following the coup of 24 May 2021.

As Prime Minister from June 2021 to November 2024, Choguel Maïga led the Transition Government of Mali established following the coup of 24 May 2021. Contrary to the timetable for reform and elections previously agreed with the Economic Community of West African States (ECOWAS) in line with the Transition Charter, he announced in June 2021 the organisation of the National Consultations for Refoundation (Assises nationales de la refondation, ANR) as a pre-reform process and a precondition to the organisation of the elections scheduled for 27 February 2022. As announced by Choguel Maïga, the ANR were then postponed several times and the elections delayed. The ANR, which were eventually held in December 2021, were boycotted by multiple stakeholders. On the basis of the final recommendations of the ANR, the Transition Government presented a new timetable providing for the holding of presidential elections in December 2025, thus allowing the Transition Authorities to stay in power for more than five years. Following a revised timetable presented in June 2022, providing for the holding of presidential elections in March 2024, the Transition Government announced on 21 September 2023 a further postponement of the elections. On 25 January 2024, the Transition Government denounced the Agreement for Peace and Reconciliation in Mali and declared its immediate termination. Since that date, there has been a significant increase in the authoritarian constraints imposed by the Transition Government. ECOWAS adopted individual sanctions against the Transition Authorities (including Choguel Maïga) in November 2021 for their delay in organising the elections and the completion of the political transition of Mali. ECOWAS underlined that the Transition Authorities have used the need to implement reforms as a pretext to justify the extension of the political transition of Mali and to maintain themselves in power without democratic elections. On 3 July 2022, ECOWAS decided to maintain those individual sanctions. On 21 November 2024, Choguel Maïga was dismissed as Prime Minister by junta leader Colonel Assimi Goïta, following criticism by Choguel Maïga of the military junta. As Prime Minister, Choguel Maïga was directly responsible for postponing the elections foreseen in the Transition Charter. Choguel Maïga was also directly responsible for the denunciation of the Agreement for Peace and Reconciliation in Mali, as well as for the authoritarian measures enacted by the Transition Government. Therefore, he has obstructed and undermined the successful completion of the political transition of Mali, in particular by obstructing and undermining the holding of elections and the handover of power to elected authorities.

As Prime Minister from June 2021 to November 2024, Choguel Maïga led the Transition Government of Mali established following the coup of 24 May 2021.

En tant que Premier ministre de juin 2021 à novembre 2024, Choguel Maïga a dirigé le gouvernement de transition du Mali établi à la suite du coup d’État du 24 mai 2021. Contrairement à ce que prévoyait le calendrier des réformes et des élections arrêté précédemment en accord avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conformément à la charte de la transition, il a annoncé en juin 2021 l’organisation des Assises nationales de la Refondation (ANR), qu’il a présentées comme un processus préalable aux réformes et une condition préalable à l’organisation des élections prévues pour le 27 février 2022. Comme Choguel Maïga l’a annoncé, les ANR ont ensuite été reportées à plusieurs reprises et les élections retardées. Les ANR, qui se sont finalement tenues en décembre 2021, ont été boycottées par de nombreuses parties prenantes. Sur la base des recommandations finales des ANR, le gouvernement de transition a présenté un nouveau calendrier qui prévoyait la tenue de l’élection présidentielle en décembre 2025, ce qui permettait aux autorités de transition de rester au pouvoir pendant plus de cinq ans. À la suite de la présentation d’un calendrier révisé en juin 2022, prévoyant la tenue de l’élection présidentielle en mars 2024, le gouvernement de transition a annoncé, le 21 septembre 2023, un nouveau report de l’élection. Le 25 janvier 2024, le gouvernement de transition a dénoncé l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali et a prononcé sa résiliation immédiate. Depuis cette date, les contraintes autoritaires imposées par le gouvernement de transition ont considérablement augmenté. La CEDEAO a adopté, en novembre 2021, des sanctions individuelles à l’encontre des autorités de transition (y compris Choguel Maïga) au motif qu’elles ont retardé l’organisation des élections et l’achèvement de la transition politique du Mali. La CEDEAO a souligné que les autorités de transition avaient utilisé la nécessité de mettre en œuvre des réformes comme prétexte pour justifier la prolongation de la transition politique du Mali et pour se maintenir au pouvoir sans élections démocratiques. Le 3 juillet 2022, la CEDEAO a décidé de maintenir ces sanctions individuelles. Le 21 novembre 2024, Choguel Maïga a été démis de ses fonctions de Premier ministre par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, à la suite des critiques émises par Choguel Maïga de la junte militaire. En tant que Premier ministre, Choguel Maïga a été directement responsable du report des élections prévues dans la charte de la transition. Choguel Maïga a également été directement responsable de la dénonciation de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi que des mesures autoritaires adoptées par le gouvernement de transition. Par conséquent, il a entravé et compromis la réussite de la transition politique du Mali, notamment en entravant et en compromettant la tenue d’élections et la passation de pouvoir aux autorités élues.

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